Road to BGF Virtual Experience, première !

Découvrez Katia.

15 jours avant l’événement 100% virtuel et tant attendu du BGF Virtual Experience, l’équipe du CAD a voulu se pencher sur les femmes et les hommes qui contribuent, incarnent, soutiennent et font vivre la pop culture au quotidien.

Bénévoles, partenaires, invités…ils vont pouvoir se livrer dès maintenant sur un format court, intimiste, à la fois profond et léger sur le BGF Virtual Experience, la thématique des années 90 et plus si affinités !

 

Action !

Bonjour Katia ! 

Qui es-tu ? 

Bonjour Damien !

Un peu comme les super-héros, je suis psychologue le jour auprès d’enfants handicapés moteurs, et geek le soir et le week-end. La plupart de mes proches sont au courant de mon identité secrète et se sont accommodés de cette petite particularité et beaucoup partagent également ma passion. J’ai rencontré la majorité d’entre eux au sein de l’association Mandora, où je suis bénévole depuis octobre 2006.  Au sein des événements, je suis chargée de la programmation et des quizz, ce qui occupe pas mal de mon temps de loisirs, mais c’est vraiment passionnant.

La culture geek dans ton enfance, c’est quoi et comment ?

A l’époque, je ne savais pas encore qu’il s’agissait de culture geek. Comme beaucoup d’enfants de mon âge, j’ai regardé mes premiers animes japonais sur la Cinq dans Youpi L’école est finie, puis au Club Dorothée. Et j’ai découvert les grandes sagas comme Indiana Jones, Retour vers le futur, Ghostbusters ou Star Wars à la télévision. Nous n’avions pas encore tous les supports actuels pour pouvoir regarder nos films ou séries préférés et devions éviter de rater la diffusion à la télé. Si on voulait les revoir, il fallait préparer nos cassettes vidéos pour les enregistrer sur le magnétoscope. Cela demandait toute une logistique, mais quand on pouvait enfin voir le film qu’on attendait, quel plaisir !

Tu es une des plus anciennes au sein de Mandora, tu as connu toutes les éditions du BGF, que penses-tu de cette initiative : proposer le premier festival pop culture d’Europe en 100% virtuel ?

Je trouve cette idée très ambitieuse, originale et un peu folle aussi! Cela nous ressemble bien de nous embarquer dans un tel défi en si peu de temps ^^. Avec les équipes de Lenno et Mandora, nous avons déjà été amenés à monter des projets en quelques mois voire quelques semaines, donc cela ne nous fait pas peur. Le contexte actuel nous a contraints à annuler ou repousser 3 de nos festivals, nous n’allions pas rester à attendre que cela s’arrange, nous préférons être dans l’action et force de proposition pour avoir toujours une longueur d’avance.

La thématique sur les années 90, ça t’inspire ?

Carrément ! J’ai été enfant, puis adolescente pendant cette décennie et il y a eu du très bon à cette époque. Au niveau jeux vidéo, les consoles portables et de salon se sont démocratisées, tout le monde ou presque jouait aux jeux vidéo. Que ce soit sur Megadrive, Super NES ou Game Boy, puis sur Playstation, on a tous un souvenir de ces années-là. Cette décennie a aussi permis de découvrir des films qui sont depuis devenus cultes, comme Jurassic Park et ses effets spéciaux innovants, la trilogie Matrix,  ou les premiers films de Tim Burton. Pour les lecteurs, ce fut aussi l’occasion de dévorer les premiers tomes d’Harry Potter, que nous sommes nombreux à lire et relire régulièrement. De mon côté, j’en garde de très bons souvenirs et je retrouve toujours avec plaisir tous les produits culturels qui ont marqué ces années-là.

Hermione ou Mélisandre ?

Hermione ! Même si Mélisandre a beaucoup de classe, je ressemble un peu plus à Hermione! ^^

Tu es très impliquée dans la programmation au sein d’Animasia et des différents Geekfest, pourquoi ce choix de se focaliser sur le contenu ?

Après quelques années à créer et animer des quizz, j’ai eu envie de m’impliquer davantage dans l’organisation des événements. Comme ce que je regarde en premier quand je vais dans un festival, c’est la programmation, c’est vers cet aspect que je me suis dirigée, avec l’idée de créer un contenu qui pourrait plaire au public, mais surtout me faire rêver moi aussi. Cela demande de la persévérance, mais je suis parfois très fière de pouvoir faire venir un invité intéressant, inédit ou prestigieux, et de savoir que les visiteurs vont assister à une intervention de qualité.

Des sujets et thématiques qui te tiennent à cœur ?

Outre les thématiques coup de cœur qui correspondent à mes passions comme les vampires, Buffy, Harry Potter ou Games Of Thrones, j’aime mettre en avant des intervenants qui vont permettre au public d’apprendre des choses en s’amusant. Je suis friande de vulgarisation scientifique, particulièrement quand elle touche à l’humain: analyse psychologique de personnages, histoire, sociologie, étude de notre rapport aux nouvelles technologies mais aussi amélioration du quotidien grâce aux avancées scientifiques et techniques sont des sujets qui me parlent personnellement.

La virtualisation est-elle pour toi l’avenir de l’événementiel dans son acception globale ?

Lorsque les visiteurs se rendent sur un festival, outre la programmation, les stands et les animations, ils viennent aussi chercher une ambiance, du lien social, faire des rencontres et des découvertes. La virtualisation ne pourra pas remplacer cette expérience, mais elle peut venir la compléter en permettant de poursuivre les échanges en dehors des événements. Elle permet d’ouvrir le champ des possibles en réduisant les notions de géographie, de temps, d’espace et propose une autre vision de l’événement.

Une référence geek à partager ?

C’est dur de choisir. Je dirais la série Kaamelott, qui est elle aussi bourrée de références geek et de dialogues truculents.

Un adage ?

Un adage: « N’ayez d’intolérance que pour l’intolérance ».

Et une citation geek :

« La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »

On te voit les 27 et 28 juin sur l’île de la tentation geek ?

Oui ! Je vais y proposer des quizz et je viendrai donner un coup de main dans les salles de conférences.