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Road to BGF : Gaea des Noob !

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20 juin 2020

Road to BGF Virtual Experience – J-8

Découvrez Gaea.

Deux semaines avant l’événement 100% virtuel et tant attendu du BGF Virtual Experience, l’équipe du CAD a voulu se pencher sur les femmes et les hommes qui contribuent, incarnent, soutiennent et font vivre la pop culture au quotidien.

Bénévoles, partenaires, invités…ils vont pouvoir se livrer dès maintenant sur un format court, intimiste, à la fois profond et léger sur le BGF Virtual Experience, la thématique des années 90 et plus si affinités !
Action !

Bonjour Gaea !

Qui es-tu ?

Les gens me connaissent principalement pour le rôle que j’incarne dans la série Noob depuis 2008. Comme la plupart des vidéastes, j’ai également une chaîne Youtube où je poste à l’occasion des bêtises et des sketchs.

Depuis 2016, je scénarise Le Blog de Gaea, une bande dessinée qui traite de l’aventure IRL des personnages de Noob (4 tomes à ce jour), ainsi que le light novel Warpone Project et la bande dessinée WarpZone Apocalypse.

À côté de ça, je m’occupe d’Olydri Editions, notre maison d’édition.

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Gaea de la série Noob

La culture geek dans ton enfance, c’est quoi et comment ?

Je fais partie de la génération Club Dorothée. Même si mes parents étaient réfractaires à toutes ces « japoniaiseries », avec ma sœur on était à fond sur les animés tels que Nicky Larson, DBZ ou encore Ranma 1/2. Tous les jours on programmait le magnétoscope pour enregistrer les épisodes, afin de ne pas les louper tandis qu’on était à l’école. On était également abonnées au magazine Club Do et on essayait de redessiner nos personnages préférés. On se grimait en cyborg pour faire comme dans DBZ, nos Ken et nos Barbies étaient des acteurs et des actrices et nous nous amusions à reproduire les histoires des licences qui nous plaisaient comme les Chevaliers du Zodiaque.

Ce n’est qu’au lycée que j’ai réalisé que les animés étaient tirés de mangas papier. Plus tard, quand mes parents se sont abonnés à Canal +, j’ai découvert les films d’animation japonais comme Armitage III, Iria, Ninja Scroll. Côté jeux vidéo, ils n’y étaient pas non plus favorables, pour autant ce sont eux qui mon offert ma toute première console : une Game Gear ! Par la suite, je me suis mise à jouer à des jeux PC comme Tomb Raider et j’ai découvert le monde magique des conventions.

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Nicky Larson

Que penses-tu de cette initiative : proposer le premier festival pop culture d’Europe en 100% virtuel ?

Dans ce contexte de crise sanitaire qui a entraîné le report voire l’annulation de tous les salons, c’est important de trouver des alternatives pour faire vivre la culture et offrir une visibilité aux acteurs de la pop culture.

Parmi les secteurs les plus touchés par les interdictions de réunion, il y a évidemment l’évènementiel. L’avantage d’un festival virtuel est que les gens pourront, depuis chez eux et en toute sécurité, assister à des conférences, poser leurs questions et tester cette nouvelle expérience interactive.

La thématique sur les années 90, ça t’inspire ?

C’est toute mon enfance. Entre MacGyver, K2000, Loïs et Clark, Code Quantum, Beverly Hills, Sauvé par le gong, Friends, les Inconnus, le Club Dorothée, les Guignols, je me rends compte que je passais beaucoup de temps devant la TV ! Si je n’ai jamais été trop Boy’s Band, impossible de passer à côté de la musique Dance !

Mumm-Ra ou Sirius Black ?

Dans la mesure où je ne connais pas Mumm-Ra (je n’ai eu la télé qu’à 10 ans, snif !), on va dire Sirius Black. De plus, il est incarné par Gary Oldman, acteur que j’ai adoré dans Le 5ème élément et Léon.

Qu’allez-vous présenter avec les Noob durant le BGF Virtual Experience ?

On va faire une conférence où l’on parlera de notre actualité, comme la sortie des épisodes de la saison 10 de Noob, le RPG Noob qui est passé en alpha, la campagne de crowdfunding qui est en cours sur Ulule pour l’encyclopédie Noob.

On fera également un point sur les sorties d’Olydri Editions avec le light novel WarpZone Project et la fin du premier cycle et la bd WarpZone Apocalypse.

Selon les possibilités techniques, on pourra peut-être même vous montrer quelques images.

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La virtualisation est-elle pour toi l’avenir de l’événementiel dans son acception globale ?

Transposer les manifestations physiques sur le web, c’est quelque chose qui se développe depuis quelques années. Les gens ont l’habitude aujourd’hui de suivre les TedX ou les conférences Nintendo ou Play Station de l’E3, la BlizzCon, la TwitchCon retransmises en direct sur le net. Même pour les compétitions d’Esport, c’est quelque chose qui se pratique déjà. Avec le confinement, on a même vu se développer des concerts en ligne. Evidemment, sans public, ce n’est pas la même atmosphère pour les musiciens et pour les spectateurs. Mais ça s’inscrit dans une logique de décroissance et de sobriété. C’est une alternative pratique, économique et écologique.

Pour les organisateurs de festival, faire l’économie de la location des lieux, l’hébergement et le défraiement des invités est intéressante. Libérés-délivrés des contraintes d’un évènement physique, les organisateurs de salons auront plus de temps pour proposer des formats et des animations originales.

Pour les visiteurs, ce serait également avantageux sur le plan économique. Pas de frais de déplacement et de logement. 

En revanche, de mon point de vue en tant qu’invitée, je doute que l’on retrouve l’ambiance déjantée des conventions physiques. Pour nous qui aimons aller à la rencontre du public, qui souhaitons rester proche des gens, dédicacer et prendre des photos, la virtualisation a ses limites. De plus, les conventions sont pour nous l’occasion de revoir les potes, de retrouver tout le staff, de faire la connaissance de gens passionnés et passionnants. Tout cela ne serait plus possible. Enfin, en tant que maison d’édition, les conventions sont aussi l’occasion d’avoir un stand de vente pour nos livres. À défaut, ce serait tout un modèle économique à revoir.

À ce jour, je vois plutôt la virtualisation des conventions comme une offre palliative intéressante et éco-responsable, mais qui ne remplacera pas les conventions physiques, les deux pouvant aller de paire pour faire profiter un plus grand nombre des animations et des activités proposées quelque soit sa localisation.

Et plus largement, le virtuel va-t-il et doit-il s’inscrire dans les entreprises et les institutions ?

Dans certains secteurs, je pense que la crise sanitaire et le confinement ont permis de faire prendre conscience que le télétravail n’était pas si compliqué à mettre en place. Certains ont pu voir également les limites, notamment avec les enfants à gérer de concert et les abus quant au temps de travail.

Globalement, je pense que dès que cela est possible, le virtuel est souhaitable professionnellement (webinaires et télétravail).

Des élections municipales en ligne auraient été de bon aloi en pleine pandémie mondiale, à défaut d’un report pur et simple.  

Une référence geek à partager ?

Dernièrement, Battlestar Galactica est disponible sur Amazon Prime Video et je ne saurais trop vous conseiller de regarder cette série culte qui est l’une des œuvres majeures de la SF. So say we all !

Un adage ?

Le non tu l’as déjà, va chercher le oui.

On te voit les 27 et 28 juin sur l’île de la tentation geek ?

Bien sûr, j’amène mon maillot et ma serviette de plage.

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