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Road to BGF : Yoann, éducation et gaming

on
24 juin 2020

Road to BGF Virtual Experience – J-3

Découvrez Yoann.

J-3 avant l’événement 100% virtuel et tant attendu du BGF Virtual Experience, l’équipe du CAD a voulu se pencher sur les femmes et les hommes qui contribuent, incarnent, soutiennent et font vivre la pop culture au quotidien.

Bénévoles, partenaires, invités…ils vont pouvoir se livrer dès maintenant sur un format court, intimiste, à la fois profond et léger sur le BGF Virtual Experience, la thématique des années 90 et plus si affinités !
Action !

Bonjour Yoann.

Peux-tu te présenter stp ?

Je m’appelle Yoann et je suis le fondateur de la 1ère école supérieure esport étude à Bordeaux : l’Education Gaming School. J’ai toujours œuvré dans le numérique. Après un double cursus Tech de Co et Licence d’infographie, je me suis lancé à mon compte en tant que petite agence de communication (design, développement…). De fil en aiguille, j’ai fait mon bout de chemin et j’ai fini par monter mon site de vente en ligne de mobilier de jardin. Puis, j’ai revendu ma société quelques temps après et continuer de donner des cours de marketing et HTML/CSS dans des écoles bordelaises. J’ai atterri comme cela dans le monde de l’éducation. C’est comme cela que j’ai trouvé ma voie, celle qui va sûrement m’animer encore de nombreuses années : la formation.

J’ai commencé avec La Piscine, un organisme de formation pour les personnes en reconversion puis j’ai rapidement créé l’EGS. Le point commun des 2 : donner la chance à chacun d’atteindre ses objectifs personnels. Qu’ils tournent autour d’une reconversion en développeur ou de tenter sa chance dans l’esport tout en sécurisant son parcours.

Et y’a pas à dire, aider les autres c’est vraiment plaisant même si parfois, tout n’est pas rose ; je m’éclate dans ce que je fais.

EGS – 1ère école Esport étude en Europe

La culture geek dans ton enfance, c’est quoi et comment ?

C’était ma vie ! De Windows 3.11 à la Master System en passant par la Game Gear… j’ai toujours baigné là dedans. Mes parents (surtout mon père) étaient déjà tournés vers la technologie.

La Master System & Alex Kidd

J’avais la chance d’avoir un Walkman, très jeune. Pour te dire, j’ai toujours ma 1ère console de salon : la Master System avec le fameux Alex Kidd. Je l’ai saigné comme jamais. Shinobi, Wonder Boy, Sonic, Fantasy Zone… La culture Geek c’était des heures et des heures de jeu. J’y joue encore aujourd’hui avec ma fille de 7 ans.

Ensuite ce sont enchaînés les PS1, PS2, PS3 et PS4… j’ai du tomber dans le clan Sony très jeune… peut être dû à la manette plus ergonomique que toutes les autres. Non en fait, c’est à cause ou grâce à ma sœur. On était au ski, il n’y avait pas de neige et on était tous frustrés. Puis ma petite sœur est tombée malade et on a du rentrer. C’est comme ça que j’ai eu ma 1ère PS1 avec WipeOut. J’ai jamais autant joué que cet hiver là.

Toutes les générations Playstation

Puis plus tard, le 1er ordinateur est entré dans la famille et s’en sont suivis les montages, démontages, format c: et tout le reste.

Là, je crois que vous m’avez replongé dans mes souvenirs. Merci.

L’EGS  est la 1ère école supérieure en esport étude en Europe. Compte tenu de votre domaine d’activité, comment avez-vous vécu le confinement ?

Ah le confinement… sacré période. Je crois que comme tout le monde, cette période a été propice à la réflexion. Réflexion sur l’humain dans la démarche de nos projets, réflexions personnelles… cela a été le moment de faire une introspection professionnelle et personnelle.

En terme d’activité, cela nous a poussé à mettre en place des solutions rapides de cours à distanciel. Nous avons pris conscience que le lien humain est plus important que jamais.

On a pu voir les chiffres du gaming exploser pendant le confinement, de bonne augure pour la filière ?

C’est une très bonne chose. Ce qui est encore plus intéressant c’est que sur ce moment le sport a ralenti, confinement oblige, et qu’on a commencé à se tourner vers l’esport en divertissement. Sur la e-formule 1 par exemple où de grands pilotes ont participé à des compétitions en ligne et télévisées.

Cependant, c’est une filière qu’il faut encore structurer donc il va falloir veiller à conserver les bonnes bases de construction. C’est ce qu’on essaie d’inculquer à nos étudiants.

Que penses-tu de cette initiative : proposer le premier festival pop culture d’Europe en 100% virtuel ?

Je suis ravi et c’est pour ça que nous avons décidé de le supporter. On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre mais on va tout de même essayer de faire en sorte que ce soit réussi. Nous y intervenons comme « exposant » si on peut le dire ainsi. Le format est intéressant en tout cas. L’immersion sonore a l’air fun. Ils nous tardent.

La thématique sur les années 90, ça t’inspire ?

J’ai vécu mon enfance dans les années 90 alors oui ça m’inspire. C’est plus de la nostalgie enfantine que les véritables codes de la société de l’époque mais pour moi ça ravive énormément de souvenirs : sportifs, jeux vidéo, séries… Une époque à laquelle il faisait bon vivre !

Peter Pettigrow ou Remus Lupin ?

Lupin. J’aime bien Harry Potter mais je t’avoue que c’est pas ce que je préfère. Tu m’aurais dit : « Christophe Lévêque ou Joris Daudet ? » j’aurais préféré ;). Je vous laisse chercher, hein.

Remus Lupin – Harry Potter

La virtualisation est-elle pour toi l’avenir de l’événementiel dans son acception globale ?

Non. J’ai du mal à croire que les gens ne se regroupent plus physiquement. Il va y avoir un grande place à prendre c’est sûr mais je comparerai au livre et au livre virtuel. Le livre représente plus qu’un simple support d’écriture. L’objet est impérial. Le livre virtuel, on est sur l’utilisation technique d’un contenu, pas sur l’objet. Je crois pareil pour le virtuel dans l’évent. Oui il va y avoir des choses à créer, mais le présentiel ne disparaîtra pas. Ce n’est qu’une histoire de génération.

Et plus largement, le virtuel va-t-il et doit-il s’inscrire dans les entreprises, les institutions et te concernant les écoles ?

À qui le dis-tu ! Nous intégrons au quotidien dans notre travail. Nous formons les étudiants aux métiers numériques. Par contre, encore une fois, l’entrepreneuriat c’est une histoire de rencontres, de personnes, d’humains… donc plus compliqué de tout faire à distance. Par contre, bon nombres d’entreprises ont encore de la marge entre leur pratique et le total distanciel. Un entre 2 est un bon positionnement à mon avis.

Qu’allez-vous proposer pendant le BGF Virtual Experience ?

Je vais être honnête : je ne sais pas ! Mes équipes sont sur le coup mais la période est tendue pour nous en ce moment. On va forcément tourner autour de nos compétences : esport, digital, accompagnement, apprentissage. Mais dire quoi exactement, je ne peux pas. Cela garde un peu de suspense !

Une référence geek à partager ?

Des références j’en ai des milliers. Mes proches et les gens qui me connaissent bien te le diraient. Je ne parle qu’en références. Dans ce contexte je dirai : « Sega, c’est plus fort que toi. »

Slogan de SEGA sorti en 1990

 

Un adage ?

Il y en a un de Confucius que je cite régulièrement et qui colle parfaitement à mon métier.

 » Choisissez un  travail  que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

Je suis 100% en phase avec et j’aimerai aider tous les gens que je rencontre à en faire de même.

 

 

On te voit les 27 et 28 juin sur l’île de la tentation geek ?

Ahaha… ne dites pas ça ainsi à ma femme. L’île de la tentation… Oui, je serai dans le coin mais avec un avatar peut être moins reconnaissable que « grand, chauve et costaud ».

Merci et à sans cesse !

Avec plaisir.

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