Road to BGF Virtual Experience – J-12 !

Bonjour Pascal !

Qui es-tu ?

Je m’appelle Pascal, j’ai 50 ans dans quelques jours, je suis fan de comics que j’ai découvert avant de savoir lire et que je collectionne depuis 1975. Au début des années 80, j’ai aussi découvert les films de science-fiction grâce à un petit film indépendant qui commençait sur une planète glaciaire et où un grand monsieur tout en noir annonçait à son adversaire qu’il était son père. Les jeux vidéo ont complété mon parcours geek et j’ai le plaisir, l’honneur et la fierté de participer au BGF depuis sa toute 1ère édition.

La culture geek dans ton enfance, c’est quoi et comment ?

Ce sont essentiellement les comics que je lisais chez les marchands de journaux et pour lesquels je tannais quotidiennement mon père pour qu’il m’en achète. Il s’agissait des parutions Lug, notamment Titans et Special Strange qui étaient mes préférés (Captain Marvel, Iron Fist et les X-Men me fascinaient). Il y avait également les parutions des éditions Aredit mais qui étaient plus chaotiques. j’ai, néanmoins, découverts les Vengeurs et les Défenseurs grâce à eux. Cependant, il n’y avait pas de culture geek dans les années 70-80, c’était même plutôt honteux, notamment pour moi qui faisais mes études dans des écoles privées où la culture historique était la seule digne d’intérêt. J’ai donc passé la majeure partie de mon enfance à ne partager cette passion qu’avec très peu de camarades. Il a vraiment fallu attendre l’arrivée du MCU pour que l’on cesse de me regarder bizarrement.

Que penses-tu de cette initiative : proposer le premier festival pop culture d’Europe en 100% virtuel ?

Je t’avoue que je suis autant curieux que dubitatif. Je suis ce que l’on appelle un geekosaure (TM Denis Legrand), les échanges en direct sont ma motivation mais il me tarde de participer à ce format, même si j’espère vivement qu’un retour à la formule physique se fera très vite.

La thématique sur les années 90, ça t’inspire ?

Bien sûr ! En 1990, j’avais 20 ans, c’est LA décennie dans laquelle je me suis affirmé, et pendant laquelle j’ai développé mon sens de l’analyse. C’est aussi une période extrêmement riche dans le domaine du comics, de la SF au cinéma et du jeu vidéo.

Sorcière Blanche ou l’Enchanteresse ?

L’Enchanteresse, forcément.

Tu vas nous parler de quoi durant le BGF Virtual Experience ?

Je pense ne choquer personne en disant que l’on va parler comics, jeux vidéo, cinéma, etc…

La virtualisation est-elle pour toi l’avenir de l’événementiel dans son acception globale ?

J’espère que non, ou alors pour accompagner le réel en proposant un direct aux personnes trop éloignées pour se déplacer, ou de revoir les animations après la fin du festival. Mais rien, à mes yeux, ne remplace le contact, le bruit, l’odeur, et surtout, l’ambiance d’un festival. Le BGF a toujours été, d’ailleurs, un endroit où l’on se sent bien. cette ambiance, ainsi que les amis vont me manquer.

Et plus largement, le virtuel va-t-il et doit-il s’inscrire dans les entreprises et les institutions ?

Alors là, je dis oui. Je ne suis pas un scientifique donc je ne connais pas l’impact, notamment écologique d’une virtualisation de contact, de démarches, mais la possibilité de limiter les déplacements, ainsi que la rapidité d’un contact via un mail apporte un réel plus aux relations avec les entreprises et les institutions. Je travaille moi-même depuis chez moi en ce moment, et je me rends compte que cela change peu ma pratique professionnelle. De plus, et les réseaux sociaux nous l’ont montré, cela permet de garder le contact avec des êtres chers pas forcément proches géographiquement ou pas forcément en état de se déplacer souvent.

Une référence geek à partager ?

I love you!

I Know. 

Un adage ?

Traite les autres comme tu aimerais qu’ils te traitent?

On te voit les 27 et 28 juin sur l’île de la tentation geek ?

Carrément ! Il me tarde.

Merci et à sans cesse !

A sans cesse !